Avec une poignée bloqueur KJH Karver retenue par une garcette il est aisé de tirer  sur la drosse de la chaussette de spi et de maintenir la lunette de la chaussette au-dessus du panneau ouvrant dans lequel on affale .

Lors de la manoeuvre , les mains sont libres pour controler la drisse et fourrer la chaussette par le panneau de pont .

En outre , en navigation, on peut retenir la drosse pour éviter que la lunette redescende…

Avec le même coinceur, lors du hissage à la volée de la grand voile du pied mat, le dernier mètre doit être fait au winch, à moins de peser 100 kg ! Pour éviter que la grand voile ne redescende, le bloqueur est mis sur la drisse en tension. On peut rejoindre le cockpit tranquillement . Reste à reprendre la drisse à la main ( attention à ne pas coincer la drisse dans la poulie de pied de mat),et lors de l’étarquage final de la GV, le coinceur se libérera . ( le coinceur est retenu par une garcette d’un metre  cinquante environ)

La poulie ouvrante avec émerillon sur le pont  pour la drosse de chaussette de spi  n’est pas à proprement parler un dispositif pour solitaire , mais quand vous avez un peu trop procrastiné à affaler et que le vent ou la mer sont forts, tout seul avec vos quelques dizaines de kilo, tout mouillé, il vaut mieux avoir à tirer de bas en haut pour être plaqué sur le pont . D’autant plus que ça permet de passer la drosse sur le winch du mat si besoin .

La poulie est fixée sur la main courante , au droit du panneau de pont pour approcher au mieux la lunette de la chaussette.

ça ne dispense pas de fixer le harnais mais ça peut éviter de jouer à « cochons pendus » .

Le sac rouge, pas spécialement pour solitaire lui non plus,  est là pour retenir la drosse qui sinon s’emmêle en navigation. Il est conçu avec deux lattes à l’entrée pour retenir les cordages . Une drosse emmêlée qui ne veut plus  coulisser alors que vous approchez du bord et qu’il faut affaler … C’est du vécu et c’est un peu stressant !

Le coussin de nuque , utilisé dans les transport n’est pas une originalité, mais il permet de faire des microsiestes semi-couché au poste de veille ou à la table à carte. Dans les zones de circulations je pratique les micro-siestes : 10 minutes de semi-sommeil toutes les heures pendant la nuit. Chut , le capitaine dort !!!
On peut noter le port du harnais pour une intervention rapide sur alerte et la radio AIS .

Les répéteurs spécialisés sont hors de prix ! Pour moins de 300 Euro , un 15 pouce pour PC portable , une liaison USB ( spéciale vidéo ) , 2 plaques de plexi , quelques velcros et le tour est joué . Sous le dog house , la protection est suffisante.

Bien sur, en plein soleil, ce n’est pas très lisible mais c’est Ok par temps couvert ou la nuit. La souris bluetooth est de type boule roulante , on peut l’amener sous le dog house.

De la même manière un écran USB est tenu sur une potence ad-hoc au dessus la banette de veille ( pour les siestes longues , en journée , ou dans les zones peu fréquentées) .  Une alarme retentit ? Sans se lever on peut vérifier ou corriger la trajectoire avec la souris et la télécommande du pilote à portée de main.

J’utilise MAXSEA Timezero avec l’option radar Furuno .

On peut y afficher la superposition radar , les AIS détectés par VHF , les AIS reçus via Internet ( Marine Traffic) . Pour ces derniers il faut soit le contact avec le téléphone ( proche des côtes ) soit Starlink par exemple .

Nota : Radar et Starlink étant très consommateurs , l’hydrogénérateur est indispensable …

Les alarmes se déclenchent sur risque AIS ( VHF ) ,  si une piste ou un obstacle entrent dans la zone de détection ( en bleu à l’écran )  ou si on s’écarte de la route . On remarque les échos des vagues à proximité du bateau , d’où une zone de détection en anneau .