Toilettes du bord bouchées
technique

J’aurais dû être plus prudent hier ( cf : article « Du Soleil enfin ! » ) à faire une blague entre sceptique et septique, j’ai froissé la susceptibilité des toilettes du bord.

Oserai je dire qu’elles ont l’orgueil à fleur de « pot » ?

En tout cas ce matin j’ai eu le droit à une basse vengeance :
« Obstruction votre honneur ! »

Voilà donc l’occasion de produire un petit post technique scatologique certes mais pas eschatologique : c’est peu ragoutant mais quand même pas la fin du monde .

Courage !

Il sera peu utile à ceux qui ont déjà gouté aux exhalaisons méphitiques d’un WC constipé et en ont ouvert les tripes fétides.
Ceux là peuvent retourner à leur torpeur post-prandiale.
Les autres pourront s’instruire sans risque ( après digestion quand même): pas de photos ou de détail du début de l’opération, un cloaque (!) , juste une petite vue commentée des entrailles une fois l’objet du délit épongé …

L’accès à l’abcès est simple, 4 vis sur l’embase de la pompe ( dont deux peu accessibles), 2 autres sur le coude de sortie .
On accède ainsi au clapet et au « bec de canard » en caoutchouc placés respectivement en amont du corps de pompe et dans le coude de sortie.
Notez bien la configuration du clapet ( masselotte au dessus ) il y a des détrompeurs ( 3 picots) mais il ne faut pas le remonter à l’envers !

Il n’y a en principe pas à intervenir sur le corps de pompe ( ou alors ce ne sont point des fèces que vous avez tenté d’aspirer mais carrément les fesses qui y sont passées !)
Récupérez nettoyez et détartrer au vinaigre les joints caoutchouc et leurs abords.
Une fois secs et propres oindre gentiment de graisse silicone. (Un petit coup aussi sur les vis , ce sera plus facile à démonter la prochaine fois !)

On remonte en faisant bien attention au bon positionnement des joints, du corps de pompe et de la bride du coude de sortie, tranquillement en engageant toutes les vis avant de les souquer .

Voilà , ça marche ? Alors une bonne douche , le droit à l’apéro , et une semaine de corvée pour l’auteur de la déréliction !