Les Saintes
Terre-De-Haut et Terre-De-Bas
L’archipel des Saintes, entre Dominique et Guadeloupe compte deux iles habitées, Terre-De-Haut et Terre-De-Bas, et deux ou trois îlots qui abritent des mouillages. La surface totale de l’archipel n’atteint même pas celle d’Ouessant, y compris par grande marée haute…
Aussi n’y aura-t-il ni pléthore de dithyrambes ni article coruscant, juste quelques images tirées de randonnées pédestres par mornes et par vaux .
Tant qu’à verser dans le poulet ampoulé précisons que « l’astre Séléne coruscant » serait une version plutôt pédante de « Loargann », « lune étincelante » en breton , c’est à dire « pleine lune » .
Hou là ! Stoppons là les digressions hasardeuses qui fatiguent la tête comme l’abus de ti-punch, place aux images !
Terre de bas
Mouillage de Grande Baie
Poissons , pélicans et chèvres sauvages surveillent Loargann à l’ancre. Pas vu les tortues …
Terre de Bas
Le canon veille sur l'entrée sud de l'archipel.
Il n’empêchera pas les Anglais d’occuper l’archipel entre 1759 à 1763. Ils reviendront même en 1809 pour raser le fort Napoléon de Terre de Haut qui ne fut reconstruit qu’en 1840… pour ne jamais servir.
Pedibus jambis
chemin du Nord
Il n’y a pas de chemin permettant de faire le tour de Terre de Bas, alors on crapahute sur les Mornes pour passer du Sud au Nord, de Petite Anse à Grande Anse. Notons que comme souvent les ordres sont inversés aux Antilles, Petite Anse est le « gros » bourg de l’ile et d’ailleurs Terre de Bas est aussi haute que Terre de Haut !
Le parcours est assez accidenté mais court et débouche de la forêt profonde sur la perspective de Terre de Haut et de l’Ilet Cabrit.
Terre De Haut
Vue du morne Morel
Il faut grimper sous le cagnard pour embrasser la baie du Marigot qui abrite Loargann. De l’autre coté trône le fort Napoléon sus-cité.
Au fond Terre de Bas et à droite la pointe Sud de la Guadeloupe. Dans le canal des Saintes le vent accélère franchement, la traversée vers la Guadeloupe sera rapide ! Dans la baie, la mer est (presque) calme mais les bourrasques y entrent à intervalles réguliers en rebondissant sur les reliefs.
