Pourquoi "faire suer le marin" ?
Zen

Les Antilles se prêtent bien à la baguenaude avec ses escales de proche en proche, à quelques heures de navigation, sans trop d’efforts, poussé par un zélé zéphyr alizéen, qui susurre cette « zénifiante » allitération.

Il n’y a ni mer furieuse, ni courants ou marnages excessifs, les températures sont agréables et même la pluie y est supportable, parfois drue mais brève et tiède.

Juste quelques pièges à éviter :

Les classiques effets de côte avec le vent qui accélère à la pointe des iles et la particularité locale des « cayes », hauts fonds coralliens ou sableux, que les cartes n’indiquent qu’approximativement.

Bref, pas de quoi faire « suer le marin ».

Les noms enchanteurs des lieux concourent aussi au charme un peu lénifiant qui nous guette : La Désirade , Marie-Galante …
Prudence tout de même, le manque de vigilance conduit bien vite à quelques frictions entre la quille et un banc de sable acrimonieux qui a traitreusement pris ses aises à l’endroit même ou vous voulez poser l’ancre !

La Guadeloupe, Marie-Galante, Les Saintes, La Dominique, la Martinique, nous tendent affectueusement leurs bras ( de mer).

L’objectif du moment étant la côte au vent de la Martinique pour se mettre à l’abri des ondes océanes derrière les barrières de corail mais pouvoir profiter des brises pour les activités sportives et véliques.

Rapidement, Loargann devient une base de départ et le cockpit s’emplit de voiles. Pratique d’être directement sur le spot et de pouvoir changer de voile à volonté suivant les humeurs du vent…