Des Açores aux Canaries
En passant par Madère
De Santa Maria / Açores à La Graciosa / Canaries
Le départ de Santa Maria, sous le vent de l’ile est assez poussif mais le gennaker finit par se gonfler correctement. Les 500 milles nous séparant de Porto Santo, quoique vent de travers, vont être assez brouillons avec des vents passant du calme quasi total à un bon 20 noeuds.
Si bien que la petite douche bien méritée au mouillage de Porto Santo /Madère va attendre le milieu de la 3ème nuit.
Porto Santo est une étape sympa qui permet de refaire quelques courses, de bonnes baignades et balades à terre.
Mais les Canaries nous attendent, le point d’atterrissage étant La Graciosa, à 300 milles de là.
Le vent, « largue » (entre travers et vent arrière) , permet encore de porter le gennaker malgré les pointes à 30 Noeuds observées dans la nuit … un peu sous tension quand même !
Du coup le bateau file entre 9 et 10 noeuds, sans chocs mais avec parfois quelques mouvements nerveux qui ne simplifient pas la vie à bord !
L’avantage c’est que les 300 milles jusqu’aux Canaries sont avalés en une trentaine d’heures, m’épargnant une deuxième nuit dans ce secteur bien chargé en cargos… Ainsi l’ancre touche-t-elle le fond en milieu d’après-midi, Playa Francesa sur l’ile de La Graciosa.
Et elle n’a pas volé son nom : des formes douces et sablonneuses, des couleurs ocres … mais pas un brin de végétation !
Et pourtant, il pleut !
Enfin , quand j’y suis … A peine croyable mais il tombe un crachin breton ! J’ai dû en emmener avec moi des stocks gigantesques car depuis la traversée du golfe de Gascogne je n’y échappe pas !
- Graciosa une allure sahélienne. Au fond l’étrave nord de Lanzarote
- Graciosa . Le « périphérique » dans les dunes
- Graciosa VTT sous la pluie !
- Graciosa VTT sous la pluie !
- Arrivée à Graciosa
- Porto santo mouillage
- Porto Santo
- Porto Santo
- Porto Santo