Top départ !
Tour du monde : Go !

Ça y est !

Bientôt 8 ans que le projet a germé, prenant un peu de consistance en octobre 2016 au salon de La Rochelle en montant à bord d’Arouel , le 1^er de la série des JPK45.

Depuis la mise à l’eau en juillet 2018 l’expérience c’est enrichie en croisant de la Bretagne à l’Irlande, en cabotant autour des côtes Atlantiques et de la péninsule Ibérique …  L’ Ultima Thulé, si j’ose dire car ce fut un point sud, ne dépassa pas Madère.

A présent les ambitions sont plus larges, sans contraintes de temps si ce n’est les saisons favorables de navigations sous les tropiques (il faut éviter la saison cyclonique) ou en Patagonie.

De toute manière, vu que la terre est ronde, on finira bien par rentrer à la maison en allant toujours plus loin.

On ne va pas se « mettre en zone rouge » dès le début et on va s’amariner gentiment sur le même début de parcours que l’été dernier : cap vers l’Espagne et le Portugal avant une petite visite aux Açores.

D’archipel en archipel (Açores,Madère,Canaries,Cap Vert) l’objectif est d’être en position pour la transat vers la Martinique en novembre.

Ça laisse amplement le temps de flâner.

Il y a un léger vertige tout de même à entamer un périple dont l’origine profonde remonte aux lectures adolescentes de Moitessier, Thor Heyerdahl, Slocum, De Roos, Gerbault …

Quitter sa sphère habituelle et familiale n’est pas anodin non plus. Même si les prouesses techniques actuelles autorisent la visio-conférence au milieu des océans, Loargann est équipé pour cela.

En attendant de quitter le port pour les horizons mythiques, plus prosaïquement, le bateau s’enfonce doucement au gré des chargements :

Quelques équipements complémentaires installés pour la grande croisière (radar, désalinisateur, liaison satellite…), les innombrables rechanges pour pallier aux casses, usures, pannes ou fortunes de mer, les provisions de bouche, les pleins et enfin de quoi se distraire l’esprit ou le corps.

C’est dans cette dernière catégorie que je dois avouer m’être quelque peu laissé aller : Planche à voile, kite surf, wing foil, parapentes, vélos ….  Une vraie caserne d’Ali Baba.

Doucement, la date de départ c’est affirmée.

Quinze jours avant on restait en hiver et avec des vents de face, puis une tendance anticyclonique est apparue, et enfin voilà une bonne opportunité de portant pour cette la mise en jambe : Go !

Ce premier dimanche de juin  avec un départ tranquille dans la matinée pour passer le Raz de Sein à l’étale et une première nuit au Glénan : voilà de quoi s’ébrouer sans stress .