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Escale aux iles du Cap Vert
Déja sous les tropiques

Escales aux Iles du Cap Vert.
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Si Hierro aux Canaries avait des couleurs d’Afrique, au Cap vert, on y est !

Les infrastructures touristiques sont limitées, sans doute faute d’investissements, ce qui préserve les paysages … mais pas de la pauvreté !

 

Elle ne semble pas extrême en tout cas et la coexistence avec les nantis (nous les plaisanciers) reste courtoise.

La mendicité, limitée aux abords de la marina de Mindelo, n’est pas insistante.

Presque « un job d’été » pour les adolescents qui demandent larmoyants à manger dans les magasins d’alimentation mais qui préfèrent les cookies, voire le lait pour bébé qui se revend très bien !

 

 

Sur les autres îles, seuls quelques gamins dans les ports fréquentés acceptent une petite pièce pour garder les annexes des bateaux.

A Fogo , il faudra quand même laisser quelques billets à Jorge qui est un peu plus insistant mais qui veille presque 24h/24h pour remonter l’annexe en haut de la plage …
C’est un service rendu qui mérite bien une gratification.

 

Des iles du Cap Vert, Santo Antao est le joyau naturel.

Son accès en voilier se mérite avec une traversée de San Vincente assez musclée.

D’ailleurs le vent soufflera tous les jours jusqu’à 30 nœuds dans le port qui n’offre qu’un abri précaire mais un fond de bonne tenue pour l’ancre.

 

Le scénario était immuable : calme la nuit , puis montant en puissance avec les brises s’accélérant en journée avant de faiblir au coucher du soleil.

 

Mindelo, sur l’ile de Sao Vincente, notre point d’atterrage en venant des Canaries, était aussi agité de spasmes véliques, mais accroché au ponton de la seule marina du Cap Vert, le débarquement était moins stressant.

J’y ai laissé quand même deux aussières de 18 mm tranchées nettes sur les taquets d’amarrage !

 

A Sao Nicolau, le mouillage fait honneur à son nom éponyme : Tarrafal !

 

Bien que sous le vent de l’ile, de brusques rafales descendent des montagnes, et l’ancre chassera trois bonnes fois avant de stabiliser Loargann.

 

Autant dire qu’il était hors de question de débarquer sans laisser personne à bord.

Quand on est seul, de nouveau, il n’y a pas d’alternative.

 

Si bien qu’après une nuit sous tension cap est mis sur Sal avec un bord de près à presque 40 nds.

 

J’avais senti le coup venir et levé l’ancre avec un ris et trinquette.

Après le deuxième ris on n’échappa que de peu au troisième et dernier !

 

 

Autant dire que l’ »équipage » s’étant « relayé » toute la nuit, était un peu fatigué en arrivant le matin à l’ile de Sal, heureusement dans des conditions plus sereines !

 

 

L’objectif était de labourer de mon kite surf, Wing foil ou planche, les spots de l’ile réputée à cet égard : déception avec du vent faible et une côte peu attractive !

Bon, Santa Maria au sud de Sal a des airs d’Europe touristique, mais au moins on y trouve des légumes et des fruits.

J’ai déjà remarqué qu’en général, les destinations exotiques sont souvent sur-vendues.

 

 

Ce n’est pas en Bretagne que l’on va se vanter quand ça vente, mais la température n’a rien à voir il est vrai !

 

 

Qu’importe, cap vers Boa Vista !

 

Amarré sur la bouée « Zelito », du nom du marinero local aux petits soins pour les voiliers de passage, Loargann est une base idéale pour les sessions de wing foil qui s’enchainent chaque jour.

 

Après deux semaines de délices, Fogo nous attend .

 

Monter jusqu’à la Caldeira de Fogo (1800M avec le vélo assisté tout de même) à 40 km du port  fut sportif et la descente s’annonçait vertigineuse .

 

Hélas quelques bonnes épines ont vite fait de refroidir mes ardeurs , d’autant plus que la bombe anti-crevaison peinait à juguler la déréliction ! Un taxi providentiel m’a ramené, penaud mais soulagé, jusqu’au port.

Je devais y retrouver Arthur qui vient de sa lointaine Bretagne pour faire la transat avec moi mais le ferry hebdomadaire était plein.

Qu’importe, on lève les deux ancres, il avait fallu une ancre à l’arrière pour immobiliser Loargann dans le port très étroit de Fogo,  et cap sur Praia !

Départ vers les Antilles prévu le dimanche 17 novembre.

 

 

Départ musclé de Sao Vincente vers Santo Antao :

Départ de Mindelo dans la brise
Santo antao Porto Novo

Santo antao : Porto Novo
Un mouillage venté mais sûr !

Après une courte traversée entre San Vincente et Santo Antao, Porto Novo offre un bon abri contre la mer mais pas du tout contre le vent qui souffle rageusement l’après-midi … mais pas du tout la nuit … tant mieux. Quant au débarquement il est aisé au ponton des pécheurs.

Santo Antao
Magique

Les commentaires sont inutiles,  surtout pour énoncer quelques poncifs du genre « Whaouu », « à ne pas en croire ses yeux … », « à couper le souffle .. »  qui serait en dessous de la vérité tant cette route pavée qui serpente dans les nuages est époustouflante !  Certains s’y risquent en randonnée pédestre. En tout cas, il faut oublier le vélo !

Alors place aux images :

 

Sau Nicolau
venté !

Rassasié de splendeurs à Santo Antao, on fera l’impasse sur Sao Nicolau vu les vents catabatiques qui soufflent en rafales brutales alors que l’on est en principe sous le vent de l’ile.

 

 

Trois fois l’ancre va chasser et c’est avec 40 Nds, au près, que Sao Nicolau nous salue pour le départ vers Boa Vista.

 

Le Port de Palmeira
Ile de Sal

Bon abri à Palmeira avec une bonne accroche de l’ancre… qu’il faudra aller débloquer, en plongée, d’une patate de corail !  Merci au plongeur de Kekidi, providentiel voisin de mouillage !

Pour le reste de Sal : pas terrible

Boa Vista

Sur la bouée « Zelito » dans le port de Boa Vista, Loargann fait une bonne base de départ pour le Wing Foil dans le lagon…

 

Boa Vista
Saudade

Ambiance zen à Boa Vista. Le tourisme commence à se développer mais ça reste raisonnable… pour l’instant, car le potentiel est élevé avec un lagon favorable aux activités nautiques.

Fogo
Arrivée à l'heure ou blanchit…la montagne :

Le cône volcanique culmine à 2830 mètres ! Ici , on ne craint pas la montée des eaux !

Fogo
La Caldeira

A 1800 mètres l’air est frais et pur !  Les pneus du vélo  sont encore intacts. Les épines dans la redescente seront fatales à la chambre à air.  La bombe anti-crevaison n’ayant pas suffi, c’est piteusement en taxi que l’aventurier est rentré à sa base !

Fogo
En route pour Praia

Superbe cône volcanique qui émerge des eaux. Quand on sait que la base est à 4000 mètres sous la surface, on imagine l’éruption titanesque que cela a dû être !

60 milles nous séparent de Praia, au près dans 15 noeuds de vent.. : confortable.

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